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Opération Déluge d’Al-Aqsa (7 octobre 2023)

LALANNE-BERDOUTICQ (Alexandre), « Le terrible dilemme de Tsahal », in Le Spectacle du Monde, 16 octobre 2023.

Article mis en ligne le 3 novembre 2023

par Nghia NGUYEN

Saint-Cyrien de la 159e promotion de Linarès (1972-1974), le Général de brigade Alexandre LALANNE-BERDOUTICQ a été chef de corps du 3e Régiment Étranger d’Infanterie (Kourou) de 1995 à 1997. Il a servi ensuite en Bosnie et, surtout, au Liban en tant que chef de l’élément de liaison de la FINUL de 2006 à 2007. De 2008 à 2018, il a exercé la fonction de directeur des sessions régionales de l’Institut des Hautes Études de Défense Nationale (IHEDN) formant de nombreux auditeurs et cadres de la Nation aux questions de géopolitique.

C’est avec un regard averti, une connaissance approfondie des questions stratégiques et tactiques, et une plume d’une grande clarté qu’il nous décrit les événements qui embrasent le Proche-Orient depuis le 7 octobre dernier et conduisent à un assaut terrrestre israélien imminent dans la bande de Gaza.

Son article, que nous reproduisons, a été publié dans les colonnes de la revue Le Spectacle du Monde du 16 octobre.

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LE TERRIBLE DILEMME DE TSAHAL

Le 7 octobre 2023 (jour anniversaire de la bataille de Lépante) l’Etat d’Israël a été surpris par une offensive d’ampleur de caractère terroriste conduite par l’organisation militaire du Hamas. Surpris, « L’Etat juif » et sa redoutable armée, Tsahal, ont subi une importante perte de prestige aux yeux du monde arabe et des communautés musulmanes répandues dans le monde.

Nous fondant sur des sources ouvertes mais aussi sur une certaine expérience des conflits et de la situation locale, nous verrons ce qu’il est raisonnable de penser de ces premiers combats à la fois dramatiques et historiques. A n’en pas douter cette nouvelle guerre rebattra les cartes du jeu diplomatique mondial déjà bouleversé par les conséquences de la guerre d’Ukraine.

Les protagonistes

Gaza

La bande de Gaza a été occupée par Israël jusqu’en 2005. Le Hamas, qui y règne maintenant sans partage depuis 2007 après en avoir évincé les autres organisations palestiniennes, tient l’enclave d’une poigne de fer. Organisation issue des Frères musulmans elle y applique sa doctrine avec une rigueur féroce qu’elle justifie par l’hostilité que lui voue Israël et l’état pitoyable d’une population palestinienne déplacée depuis la fondation de « l’Etat juif » en 1948. Quasi désertique, l’enclave mesure quarante-deux kilomètres de long, douze de large au maximum et est peuplée de plus de deux millions d’habitants. Majoritairement au chômage, une partie de la population survit des aides internationales et une jeunesse extrêmement nombreuse et désœuvrée tente de trouver un espoir dans la lutte armée contre Israël et dans un Islam de plus en plus littéraliste.

Cette enclave, coincée entre la Méditerranée au nord, l’Egypte à l’ouest et le Néguev israélien au sud et à l’est, est quasi dénuée de ressources naturelles. Elle compte très peu d’entreprises et le pays importe presque tout ce dont il a besoin. L’énergie électrique et le pétrole viennent d’Israël et un peu d’Egypte ; elle n’a pas de port digne de ce nom et subit un blocus intermittent depuis 2014.

Les forces du Hamas comptent environ vingt mille hommes, répartis entre une police de type militaire et une milice armée, dont les « Brigades Azzedine al Kassam » sont l’élite. Tous les membres de cette unité arborent le bandeau du Shaïd (martyr) signifiant qu’ils ont déjà sacrifié leur vie à la cause qu’ils défendent. Ce sont des hommes décidés, recherchant la mort au combat et assoiffés de la destruction non seulement d’Israël en tant qu’entité politique mais aussi des juifs, qu’ils haïssent.

L’attaque du 7 octobre a été remarquablement planifiée, organisée, coordonnée et surtout le secret absolu en a été gardé. Les Egyptiens, qui disposent d’agents de renseignement sur place, auraient averti les Israéliens de la préparation d’une « très grosse affaire » mais ils n’ont pas été écoutés. Comme en 1973 lors de la guerre du Kippour, Tsahal a donc été surprise, entre autres parce que les Palestiniens (comme le Hezbollah en 2006) n’ont utilisé aucun moyen électronique ou radio pour communiquer. Or les services de renseignements israéliens comptent beaucoup plus sur le renseignement d’origine électromagnétique que sur celui d’origine humaine. Infiltrer le Hamas est en effet quasi impossible.

L’attaque elle-même a été conduite par terre, air et mer au lever du jour. Des bulldozers ont écrasé la clôture de séparation délimitant l’enclave et y ont pratiqué environ deux cents brèches par où des commandos montés sur motos ou 4X4 ont envahi la zone frontière et se sont enfoncés jusqu’à une cinquantaine de kilomètres à l’intérieur d’Israël. En effet, autour de la bande de Gaza, la clôture n’est constituée que de barbelés et de grillages et non de blocs de béton comme en Cisjordanie. Par mer, des commandos munis de semi-rigides ont déjoué la vigilance des patrouilleurs israéliens et ont débarqué sur les côtes nord avant de se répandre dans certaines localités voisines. Par air, des groupes de tueurs ont décollé de l’enclave en ULM et en parachutes- motorisés. Ils ont pu se poser au cœur des localités visées ou sur les objectifs qui leur avaient été assignés.

Alors que des milliers de roquettes de portées variées saturaient le dispositif de défense israélien « dôme de fer » et frappaient jusqu’à Tel Aviv et Jérusalem, les unités du Hamas se livraient d’emblée à des massacres de masse sur les populations civiles surprises en ce jour chômé. Les commandos ont tué plus d’un millier de personnes, souvent dans des conditions abominables qui rappellent les exactions du FLN à Oran en 1962 ou celles des Einzatzgruppen de 1941 en Ukraine. Des images de ces pogroms ont été instantanément diffusées dans le monde par leurs auteurs. Fait nouveau, certains commandos capturaient simultanément des dizaines de civils, femmes, enfants et vieillards compris et les emmenaient comme otages dans la Bande de Gaza. Ils sont probablement séquestrés dans les dizaines de kilomètres de profonds tunnels que comptent les cités de l’enclave surpeuplée. Ces images ont été l’occasion de scènes de liesse dans le monde arabe et jusqu’à certaines banlieues françaises ou européennes.

L’Etat d’Israël et Tsahal

En cette fin des réjouissances de la fête juive de Soukkot et en ce jour de shabbat la population israélienne se sentait en parfaite quiétude. Depuis des mois et malgré une situation très tendue la Cisjordanie ne subissait pas de révoltes de Palestiniens contre les provocations des « colons » juifs extrémistes installant des « implantations » en Judée-Samarie et ce en violation des accords de Camp David de 1978 entre Sadate, Arafat et Begin, sous la médiation de Carter. Rien ne se passait non plus dans la Bande de Gaza et les Israéliens se préparaient à augmenter le nombre de permis de travail pour les Gazaouis désirant œuvrer en territoire israélien.

La situation militaire locale avait même incité le commandement du Front sud (Néguev) à transférer certaines unités stationnées autour de la Bande de Gaza vers le Front centre (Judée-Samarie/ Cisjordanie) où une explosion était à craindre. La surveillance de la clôture de Gaza s’était donc relâchée et certaines emprises militaires étaient faiblement gardées. Aussi les tirs de milliers de roquettes lancées lors des incursions de commandos du Hamas ont-ils complètement surpris non seulement les habitants civils des villes ou kibboutzim situés aux alentours de la Bande, mais aussi certaines unités militaires. On a ainsi vu des soldats et des gradés figurer parmi les otages emmenés à Gaza, monnaie d’échange très précieuse pour le Hamas qui se rappelle que le soldat franco-israélien Gilad Shalit avait été échangé en 2011 contre plus de mille prisonniers palestiniens détenus par Israël et ce après cinq ans de dures négociations.

Deux heures après l’attaque du 7 octobre, le Premier ministre Netanyahou a ordonné la mobilisation de trois cents mille réservistes, qui s’ajouteront aux cent quatre-vingt mille hommes de l’armée active. Il déclarait même « l’état de guerre » contre le Hamas, chose qui ne s’était jamais produite dans l’histoire d’Israël contre un mouvement non étatique. Il annonçait aussi que cette guerre serait « longue et difficile ». Rappelons à cet égard que les plus longues guerres que mena Israël sont celle de trente-trois jours en 2006 au Liban contre le Hezbollah et celle de cinquante-cinq jours en 2014 déjà contre le Hamas. Cette fois, il est question de plusieurs mois. L’énormité des pertes initiales subies (1200 tués, 150 otages) le 7 octobre a causé un terrible traumatisme dans une nation en armes tellement certaine de sa force qu’elle croit toujours pouvoir triompher de ses ennemis en quelques jours et avec des pertes très modérées (117 tués en 2006 par exemple, mais 600 Hezbollahis et 1200 civils libanais).

Immédiatement après ces déclarations, la formidable organisation militaire israélienne se mettait en marche et la mobilisation s’effectuait sans aucun incident. La chose a surpris les observateurs quand on sait que quelques semaines auparavant des centaines de milliers d’Israéliens défilaient contre leur gouvernement et que cent quatre-vingt pilotes de chasse de réserve (« l’élite de l’élite de Tsahal » dans l’esprit public) refusaient officiellement de répondre à leur convocation à leur entrainement obligatoire sur avions d’arme. Le fait était, là aussi, sans précédent dans une société très militarisée où les questions de défense sont omniprésentes et ne souffrent d’aucune contestation.

La société israélienne est à certains égards fortement fracturée. Outre les citoyens arabes on y trouve les « haredim » (religieux fondamentalistes parfois même antisionistes, ils sont dispensés de service militaire), les ruraux, très patriotes et souvent nationalistes et les urbains des grandes villes, très « occidentalisés » au sens péjoratif du terme. Or cette société fracturée s’est ressoudée en un instant devant le danger existentiel que chacun a ressenti lors de cette attaque.

En effet, dès lors que le Hezbollah libanais a renchéri en envoyant quelques dizaines de roquettes sur la Galilée, on pouvait craindre que le front nord explose lui aussi. Il en est de même pour la Cisjordanie/Judée-Samarie où l’OLP est quasi déconsidérée car vue par beaucoup comme collaborant avec « l’ennemi sioniste » par une population exaspérée par les provocations des « colons ». Elle est travaillée en sous-main par le Hamas le Djihad islamique et le FPLP, toutes organisations extrémistes. Il n’est en effet pas exclu que « devant l’inaction de l’Autorité palestinienne, la population des Territoires fasse preuve de solidarité avec ses frères de Gaza contre l’ennemi sioniste et se lance dans la lutte ».

La mobilisation quasi générale (300 000 des 450 000 réservistes) décidée par le gouvernement israélien est très dommageable pour l’économie de cette nation techniquement avancée. Ces soldats sont destinés à répondre à une menace d’ouverture d’un deuxième voire d’un troisième front. Il est donc raisonnable de penser que Tsahal déploie cent mille hommes sur le front nord, autant au centre, et près de deux cents mille sur Gaza.

 

Une colonne de chars de combat Merkava Mk 4 en mouvement aux abords de la bande de Gaza en octobre 2023 (source - Aris MESSINIS/AFP via Getty Images)

 

Et maintenant que faire ?

Israël semble faire face à un insoluble dilemme

Il y a unanimité pour répondre au massacre de l’équivalent de sept mille morts en France si cette attaque avait frappé notre pays. Le premier ministre a enjoint à Tsahal de « détruire la branche militaire du Hamas ». On remarquera que la question des otages ne figure pas dans le libellé de cette mission bien que l’on sache le prix que les Israéliens attachent à leur récupération. Sachant qu’Israël ne négocie pas avec une organisation terroriste (du moins directement) et maintenant que les territoires du Néguev ont été repris, les options de l’armée israélienne sont au nombre de trois :

  •  L’action « chirurgicale » contre la direction militaire du Hamas et la destruction individuelle ou collective des membres de cette milice par frappes ciblées.
  •  La conquête en force de la bande de Gaza et ensuite son administration directe jusqu’à instauration d’un pouvoir local non terroriste et acceptant de coopérer techniquement avec l’Etat hébreux.
  •  Le siège impitoyable de l’enclave jusqu’à ce que la population, excédée, affamée et désespérée se révolte contre le Hamas, considéré comme la cause de ses malheurs.

Aucune de ces solutions n’est satisfaisante, sachant qu’il faut exclure que le Hamas capitule de lui-même, eu égard à sa culture du martyre.

L’action « chirurgicale »

C’est la plus souhaitable car elle minimise les pertes tant militaires chez Tsahal qu’au sein de la population civile gazaouie. Elle est peu réaliste car la faillite du renseignement israélien étant avérée, il lui sera impossible de désigner les cibles à détruire aux commandos infiltrés ou aux missiles tirés de drones. En outre, si l’on peut éliminer quelques dizaines de personnes selon ce mode d’action, c’est exclu pour vingt mille. De plus les miliciens du Hamas sont complètement immergés dans la population civile et, comme jadis le FLN, ils seront « le jour de paisibles fellah ou commerçants et des tueurs la nuit ». On ne « tamise » pas une population de deux millions d’habitants, se trouvant de gré ou de force unanime derrière ses dirigeants. Enfin une telle opération durerait de nombreux mois tout en immobilisant de gros effectifs à titre de précaution.

La conquête de vive-force

Ce mode d’action serait le plus couteux en vies humaines mais il est le plus probable compte tenu des traditions de Tsahal. Cette opération peut se faire de trois manières : le grignotage métodique, la partition et le grignotage ou le rouleau compresseur. Dans ce cas et inévitablement de féroces combats de rue devront avoir lieu, quelle que soit la « solution secondaire » adoptée. Le combat urbain est celui qui consomme le plus d’effectifs et est le plus difficile pour l’attaquant alors que le défenseur, qui connait parfaitement les lieux et les a souvent « machinés » de pièges divers, est en situation de supériorité. Sans nous référer à Stalingrad (1942-1943) pensons à la reconquête par l’armée libanaise du camp palestinien de Nahr el Bared en 2007 où deux régiments d’élite de cette petite armée perdirent six cents tués à réduire en un mois le dernier hectare tenu par une centaine de combattant d’Al Nosra décidés à mourir. En 2006, les Israéliens ont eu les pires difficultés à nettoyer certaines petites villes du sud-Liban et l’auteur de ces lignes se souvient du témoignage de ce capitaine de la brigade Golani (l’élite du front nord, qui avait conquis le château croisé de Beaufort en 1973) lui disant qu’on n’est jamais préparé à affronter « des gens qui veulent se faire tuer en faisant le maximum de dégâts en face ».

Les assaillants doivent progresser de maison en maison, en passant par l’intérieur (les rues sont minées et battues) et en crevant les murs ; conquérir escalier par escalier les immeubles ; se garder de toutes part des contrattaques qui peuvent surgir des toits, des murs latéraux, des égouts ou de caches préparées aux endroits les plus inattendus. Les chars sont peu efficaces et vulnérables, l’artillerie souvent inemployable en appuis de proximité, les affrontements se déroulant à quelques mètres de distance et principalement à l’arme légère et à la grenade. En un mot, la conquête méthodique d’une ville bien défendue, surtout si elle n’a pas été évacuée par sa population est une tâche véritablement difficile et meurtrière.

Le grignotage méthodique semble donc la pire des solutions pour Tsahal et c’est ce que le Hamas va tenter de lui imposer dès lors que l’on a appris le 13 octobre que Tsahal ordonnait l’évacuation de la ville de Gaza, à qui naturellement s’oppose le Hamas qui recherche les pertes civiles pour faire basculer les opinions publiques. Elles ne supporteront pas les images des braves gens terrorisées sous le feu des soldats israéliens, de plus « tueurs d’otages ».

Il existe une variante dite du « rouleau compresseur ». Ce fut la tactique employée par l’armée du roi Hussein de Jordanie en septembre 1970 pour reprendre Amman à l’OLP d’Arafat : tout immeuble ou quartier d’où un coup de feu était tiré sur ses soldats était impitoyablement détruit par des tirs d’artillerie débouchant à hausse zéro. L’immeuble aplati était ensuite « nettoyé à la fourchette » de ses défenseurs survivants. C’est à la suite de cette bataille que les Palestiniens d’Arafat ont été exilés au sud-Liban avec les conséquences que l’on sait pour ce pays. Compte tenu de l’état d’exaspération des forces israéliennes cette solution ne peut être exclue, dès lors également qu’elle minimise les pertes chez les assaillants.

A cet égard, l’attitude de l’Egypte méritera une grande attention car le maréchal Al Sissi a de la mémoire et il sait que les Frères musulmans (donc cousins du Hamas) sont nombreux chez lui bien que fermement réprimés. Une arrivée massive de réfugiés de Gaza par Rafah, auxquels se mêleront nombre de membres du Hamas sera pour lui un grand danger dans un pays lui-même fragile et dont l’opinion publique accepte mal les accords de paix avec Israël. L’assassinat du président Sadate en 1979 par un « Frère » en témoigne.

Le siège

Un blocus complet de l’enclave jusqu’à exaspération et désespoir absolu de la population se retournant contre ses dirigeants n’est pas à exclure, toujours en vue de préserver les vies des assaillants. Déjà à Gaza l’eau, l’électricité et les fluides n’arrivent plus que via la porte égyptienne de Rafah et l’on peut dire que le siège a commencé. Compter sur lui pour remplir la mission est peu réaliste car si l’on veut qu’un siège soit réellement efficace il doit être étanche, or la frontière égyptienne empêche le bouclage total de l’enclave. Cela dit l’exemple du siège de Sarajevo entre 1992 et 1995 montre que c’est un mode d’action aléatoire. Les images des populations affamées et souffrant d’un dénuement total feront fléchir à la longue à la fois les opinons occidentales (les opinions arabes et musulmanes sont déjà acquises au Hamas) voire même l’opinion israélienne qui finira par oublier les terribles pogroms initiaux et repensera aux ghettos de la seconde guerre mondiale.

Et donc ?

Les choix à opérer pour le commandement israélien sont donc cornéliens mais il est probable qu’il choisira à plus ou moins brève échéance le grignotage après partition de la Bande de Gaza. Le centre de gravité de la résistance se situe bien dans la ville même. Isoler le nord du reste de l’enclave et écraser la ville sous le feu, en espérant que les civils en aient été (volontairement ou non) évacués est la moins mauvaise solution pour fortement amoindrir l’appareil militaire du Hamas, pour un temps du moins, et ne pas se lancer dans une campagne sans fin qu’Israël (et son économie) redoutent.

Mais une haine de « l’Etat juif » encore plus forte qu’auparavant sera semée pour l’avenir. Cependant et comme le disait un général israélien à l’auteur voici quelques années « Oui nous semons la haine pour deux siècles et plus, mais notre défi n’est pas là, il est d’être vivants demain matin ». Quant à nous Français et contrairement à la guerre d’Ukraine, nous devons réaliser que celle-ci est la nôtre par importation, comme en témoigne cet odieux premier meurtre aveugle commis par un islamiste à Arras le 13 octobre dernier.

Par le Général (2S) Alexandre LALANNE-BERDOUTICQ

 

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