Bandeau
Éducation à la Défense et à la Sécurité nationale
Site non officiel
Descriptif du site
Le Puy du Fou et la haine de la gauche culturelle
Article mis en ligne le 9 septembre 2023
dernière modification le 10 septembre 2023

par Nghia NGUYEN

Alors que la saison 2023 touche à sa fin, le Puy du Fou nonobstant le contexte d’inflation affiche un nouveau record de fréquentation avec 2,5 millions de visiteurs. Bien plus qu’un succès commercial c’est la confirmation que le parc vendéen, par son concept et sa volonté de réenchanter le goût de l’Histoire, reste plus que jamais plébiscité par les Français et même au-delà. Le fait n’est, au fond, pas si surprenant à une époque où l’identité même de la France n’aura jamais été autant menacée par la déconstruction anthropologique. C’est avec les images d’un roman national qui parle - et non enseigne - à tous les cœurs, petits et grands, que le Puy du Fou rappelle aux Français la fierté et l’amour de leur passé.

C’est aussi cela que lui reproche régulièrement et de manière vindicative une gauche culturelle, déconstructionniste et woke habitée par la haine de soi. Plutôt que de voir le Puy du Fou comme une véritable réussite française – ce qu’il est et ce qui est reconnu comme telle à l’échelle internationale -, la chaîne de télévision publique France 2 a préféré diffuser une émission particulièrement partisane et à charge contre le parc vendéen et la famille de VILLIERS le jeudi 7 septembre 2023 (1). Une émission dans laquelle les amalgames font florès et qui révèle avant tout le désarroi d’une gauche qui comprend que son hégémonie culturelle n’est plus une évidence. Au lendemain de la diffusion de ce « Complément d’enquête », ce sont la journaliste Eugénie BASTIÉ et le chroniqueur Mathieu BOCK-CÔTÉ qui répondent le mieux aux détracteurs du Puy du Fou et de la famille de VILLIERS (cf. infra).

NB - Événement sans aucun lien direct avec l’émission de France 2 mais d’une portée particulièrement symbolique dans un contexte permanent de prêt-à-penser et de cancel culture : au lendemain même de la diffusion de ce documentaire suintant le parti pris et la haine idéologique disparaissait Jacques JULLIARD. Figure intellectuelle d’une gauche désormais en voie de disparition, Jacques JULLIARD a tenu haut une plume et une puissance d’analyse davantage intéressées par la justice et la justesse que par l’aveuglement idéologique. C’est un authentique « ami de la liberté d’expression » qui disparaît (2).

_______________

  1. Cf. « Complément d’enquête : Histoire, argent, pouvoir : les vrais secrets du Puy du Fou », France 2, 7 septembre 2023.
  2. Cf. MICHÉA (Jean-Claude), « Jacques Julliard manquera à tous les amis de la liberté d’expression », in Le Figaro, 8 septembre 2023.​

 

 

_______________

"COMPLEMENT D’ENQUETE" SUR LE PUY DU FOU, LE DESHONNEUR DU SERVICE PUBLIC

 

Le documentaire diffusé jeudi soir ne cherchait pas la vérité, mais le scandale, quitte à le fabriquer de toutes pièces. Il était difficile de ne pas ressentir un profond malaise en regardant, jeudi soir, le «  Complément d’enquête » consacré au Puy-du-Fou, tant l’intention qui l’animait était claire : il s’agissait non seulement de nuire au célèbre parc historique, mais de le souiller, en même temps que l’homme qui l’a imaginé, créé, porté, et fait rayonner. Les méthodes sont connues : on y abuse du conditionnel pour lancer des rumeurs malveillantes, on fait témoigner d’anciens compagnons de route dévorés par la jalousie, obsédés par l’idée de piétiner ce qu’ils ont aimé, on va même jusqu’à plonger dans l’histoire intime difficile de la famille de Philippe de Villiers, de la plus vile manière.

Qu’une telle entreprise soit rendue possible par l’argent ne surprendra pas, mais rappellera à ceux qui veulent bien l’entendre que les Français financent à grands frais un journalisme inquisitorial, où les enquêteurs se comportent comme des commissaires politiques, et traquent les déviants idéologiques comme ils peuvent. «  Complément d’enquête » ne cherchait pas la vérité, mais le scandale, quitte à le fabriquer de toutes pièces, en se lançant dans un procès bancal.

Ce procès se fonde d’abord sur le rôle du bénévolat au Puy du Fou, décrété incompatible avec les succès économiques de l’entreprise. Ce segment du documentaire est honteux : on y présente les Puyfolais participant aux réjouissances après les spectacles comme une bande de paysans arriérés, mal fagotés, attirés dans l’entreprise par la promesse d’un peu de pinard et de saucisson, comme de vieux poivrots aux vêtements tachés. La France des arriérés serait exploitée par ce que «  Complément d’enquête » n’est pas loin d’appeler la mafia Villiers.

Première révolte populaire

Il faut pourtant se fier à ses yeux : ceux qu’on nous présente comme les enchaînés du Puy du Fou ont un visage radieux. Ils témoignent d’une joie sincère, d’une vraie fierté. Par caméra cachée, on cherche à leur faire dire du mal de ce qu’ils font : les commissaires politiques de «  Complément d’enquête » n’y parviennent pas. Risquons l’hypothèse : ils ne comprennent tout simplement pas l’idée d’une cause commune, d’autant qu’il s’agit de celle d’un peuple réveillé, renouant avec sa part intime, sa part sacrée. Nos commissaires politiques, eux, jouissent à l’idée de tout détruire. Ils trouvent leur ivresse dans le nihilisme.

Le procès se fonde ensuite sur la vision de l’histoire qui porte le Puy du Fou, suspectée de ne pas être en pleine conformité avec le catéchisme révolutionnaire. On est là au cœur de l’affaire : les gardiens de la mythologie révolutionnaire font tout pour oublier que 1793 représente l’acte inaugural de la modernité totalitaire. Ils ne tolèrent pas qu’on leur rappelle que les Vendéens furent massacrés parce qu’ils représentaient le bois mort de l’humanité. Ce peuple devait disparaître parce qu’il ne se convertissait pas à la révélation révolutionnaire, voulant que l’homme, pour renaître, doive se détacher de ses appartenances premières. La première révolte populaire des temps modernes ne fut pas celle de l’homme abstrait mais celle d’un homme refusant sa réduction à l’abstraction.

Et comme de fait, «  Complément d’enquête » se tourne vers les historiens bien comme il faut pour relativiser les guerres de Vendée, et la volonté explicite de la dépopulationner. Son destin annonçait pourtant celui des koulaks, et peut-être, aujourd’hui, dans une forme nouvelle moins sanglante, celui des peuples historiques occidentaux, qui n’acceptent pas de s’immoler symboliquement sur l’autel de la diversité. Il y a une universalité du mythe vendéen, qui trouve aujourd’hui une portée inédite. Philippe de Villiers l’a rappelé aux Français et cela ne lui sera jamais pardonné.

La réconciliation d’un peuple

Et pourtant, qui a eu le bonheur d’assister à la Cinéscénie le sait : dans ses dernières minutes, l’histoire tragique débouche sur le pardon, comme si le peuple français, dans l’expérience des tranchées, a vu ses familles spirituelles se rassembler, au nom de la patrie qu’il fallait sauver. Le Puy du Fou est peut-être le nom d’un bocage inspiré. On y trouve l’esthétique du Puy du Fou, qui n’est pas fondée sur la revanche, qui avilit le cœur de l’homme, mais sur la réconciliation d’un peuple, qui dans l’histoire longue, s’aperçoit et découvre qu’il n’a nulle raison de s’effacer. Alors que l’époque pousse au culte du toc, du produit de synthèse, du flottement des âmes, et que tout cela accouche d’une humanité mutilée, le Puy du Fou incite à l’émerveillement. Le divertissement ne s’y présente pas comme une fuite hors de soi, mais comme un premier pas dans une quête d’enracinement. Peut-être est-ce pour cela qu’on cherche à le détruire. J’ai la faiblesse de croire qu’ils échoueront. Mais l’ampleur des moyens mis pour y parvenir est un hommage involontaire rendu à l’œuvre de Philippe de Villiers, qui rend hommage à la Vendée, qui chante la grandeur de la France.

BOCK-CÔTÉ (Mathieu), "Compléments d’enquête" sur le Puy du Fou, le déshonneur du service public", in Le Figaro, 8 septembre 2023.

 

Nicolas de VILLIERS, le PDG du Puy du Fou, répond à l’émission "Complément d’enquête" le vendredi 8 septembre 2023

 

Forum
Répondre à cet article
Le Puy du Fou et la haine de la gauche culturelle
dominique - le 9 septembre 2023

Merci de cet article fourni qui dépeint avec justesse et fierté la belle aventure historique et patriotique qu’ est le Puy du Fou.Comment ne pas être emballé par le professionalisme , la courtoisie de tous les acteurs de ce lieu - de loisir mais aussi d’ information et de  sublimation de l’ histoire de cette région martyre en son temps ?

Il faut vraiment avoir l’ esprit déconstructif soixanthuiard et être gavé de bobo- îté parisienne pour être insensible à ce bel hymne à notre Patrie !


En passant par l’Histoire

Sites favoris



IHEDN


Garde nationale


CAJ


ASAF


Syndicat de la Famille


CAJ


Fondation pour l'École


Espérance banlieues

Espérance ruralités


Cap Jeunesse


pucePlan du site puceContact puce

RSS

2016-2024 © Éducation à la Défense et à la Sécurité nationale - Tous droits réservés
Site réalisé sous SPIP
avec le squelette ESCAL-V3
Version : 3.87.60